SOLUTIONS OPTIMISÉES & FACILES À UTILISER
FILTRE DE RETOUR DE BIOMASSE
avec technique par ultrasons
La combinaison unique du filtre de retour de biomasse et du technique par ultrasons permet de broyer les fibres non fermentées et pas encore décomposées. Cela permet d’obtenir un rendement en gaz encore plus élevé !
Le problème & la solution
Entre 8 % et 15 % du digestat produit est constitué de fibres obtenues lors de la séparation et qui ne sont ni fermentées, ni décomposées. Malgré les techniques de séparation courantes, on ne parvient pas à broyer complètement les fibres.
En intégrant habilement un filtre de retour de biomasse en combinaison avec un technique par ultrasons dans le système existant de l’installation de biogaz, il est possible de dissoudre encore mieux les fibres, de dissoudre les matières organiques et de générer ainsi encore plus de rendement en gaz. Ce procédé nouveau et innovant a déjà été testé avec succès dans la pratique.
Le processus
Le filtre de retour de biomasse est basé sur notre technique de séparation courante. Celle-ci a été perfectionnée de sorte que la nouvelle technologie du séparateur à vis de pression sans fin Sepogant Direkt peut être considérée non seulement comme une technique de séparation, mais également comme un épaississeur liquide.
Avec le technique par ultrasons WaveBox, il est possible de désagréger le matériau au maximum, car les ondes ultrasonores créent des bulles d’air dans le substrat et les font imploser. Cette cavitation a pour effet de permettre à une plus grande proportion de la matière organique sèche de dégager du gaz grâce à la décomposition des fibres.
Le procédé d’alimentation répétée permet d’économiser des substrats. Ceci permet d’exploiter tout le potentiel gazeux des substrats alimentés.
De plus, cela permet d’économiser des agitateurs ainsi que leur temps d’agitation dans le réservoir de digestat, car les cuves contiennent une masse homogène d’une structure uniforme qui ne se sépare pas à nouveau. Par ailleurs, le volume des substrats utilisés est économisé lors de l’alimentation, ce qui entraîne une moindre sollicitation (énergie et usure) de la technique d’introduction.
Dans une installation de biogaz classique, la décomposition des matières organiques est de 75 %. Avec l’utilisation d’un filtre de retour de biomasse en combinaison avec une technique à ultrasons, la dégradation des matières organiques augmente jusqu’à environ 90 %.
Il est ainsi possible d’obtenir une augmentation de la production de biogaz pouvant atteindre 20 % à partir du substrat d’origine qui alimente l’installation de biogaz.
Exemple d’application
- Fermentation env. 40 m³/d
- Mélange de substrats à haute teneur en matières sèches avec herbes/GPS
- Durée : 60 jours
- Charge spatiale env. 8 kg oTS/m³*d
- Sonotrodes WaveBox 4 env. 3,5 kW
- Augmentation de la production de biogaz d’env. 14 %
Remarque : Les échantillons proviennent de la BGA d’Isny (Bade-Wurtemberg) – mai 2021
Aspects technologiques de la combinaison
Augmentation de l’efficience de l’installation à ultrasons
- par traitement des matières organiques épaissies
- disposition des sonotrodes – profondeur d’immersion maximale
- évacuation optimale des gaz
- pas de dépôt
Effets du technique par ultrasons
- augmentation du rendement de la Wave-Box
- réduction significative de la teneur en MS dans l’ensemble du système, d’où une diminution des coûts d’exploitation
- économies réalisées grâce à une meilleure décomposition organique
Aspects écologiques de la combinaison
- des émissions du système de séparation sont évitées
- augmentation du potentiel de formation de gaz des substrats utilisés
- diminution des résidus de fermentation dans le digestat
- BGA normale : décomposition des substances organiques 75 %
- BGA avec Sepogant Direkt et Wave-Box : décomposition des substances organiques 90 %
- Jusqu’à 20 % de biogaz en plus à partir de la substance d’origine
La juste mesure
La combinaison du filtre de retour de biomasse, de la rétention de fibres pas encore complètement fermentées et du traitement de la biomasse par ultrasons constitue actuellement le seul procédé fonctionnant permettant de tirer le meilleur parti de son substrat. Ainsi, aucun potentiel de gaz n’est gaspillé, car le substrat riche en énergie ne reste pas inutilisé, indépendamment du temps passé dans la cuve.
Lors de l’alimentation de l’installation, on économise du volume de substrats utilisés, ce qui réduit la charge (énergie et usure) de la technique d’introduction.
La dégradation effective des fibres du substrat permet d’obtenir une augmentation du rendement en gaz pouvant atteindre 20 %.
